Rappel des faits
Mardi midi, bouchon à Nérac, oui, ça arrive...
Une longue file de voiture rue Lafayette
Antoine veut traverser avec son vélo devant un poids lourd arrêté
Il se place le plus près possible de la voiture qui le précède, arrêtée elle aussi , il sait que sinon le chauffeur du camion peut pas le voir.
Et tout est allé très vite, pour gagner un mètre, juste un mètre ou deux, le chauffeur avance avec son camion... En happant Antoine au passage
Les cris d Antoine le font s arrêter, des passants accourent et crient aussi
Antoine est sous le camion, il faut qu il recule pour qu on puisse le dégager
Antoine partait chez notre ami boulanger pour lui donner un coup de main.
Il a vu l accident et me prévient par téléphone., il est affolé, à tel point que je crois à une ( mauvaise) blague., mais je réalise vite.
Je suis au bureau, il n'est pas impossible que j ai un peu dépassé les limites de vitesse sur la route
Je n'arrive pas à joindre Marie sur le trajet ( oui excès de vitesse et téléphone au volant.
D autant que je commence à recevoir plein d appel pour me prévenir.
C est qu il est connu le toto.
Marie rejoignait à pied la boulangerie pour récupérer les clés de la maison auprès d Antoine ( on se rendra compte plus tard qu elles étaient dans son sac, un signe du destin sûrement). Elle trouve bizzare ces bouchons inhabituels, et en s approchant du lieu, elle voit les premiers camions de pompiers. Elle pense à un nouvel accident, puis elle voit un poids lourd plus loin, elle se dit, hum ça sent pas bon.
Avant de traverser le passage piéton, elle entend un cri... Et tout bascule, C est la voix d Antoine, elle court et le voit entouré de pompiers r par terre...
Parmi les pompiers il y a deux personnes qu on connaît bien et qui prenne en charge Marie
J arrive quelques minutes après, du monde partout, rues bloquées gendarmes, pompiers samu.
Je vois Marie désespérée, je l embrasse et monte vite dans le camion... On me prévient que c est pas Jojo du tout, mais je veux savoir
Je ne vois pas tout tout de suite, mais je vois que la tête n à rien, qu Antoine est conscient, puis je vois le bras brûlé, la hanche... Puis le pied...
On me dit qu il y a aussi une fesse très ouverte...
J essaie de réconforter comme je peux Antoine, qui est commencé seulement à être un peu moins défiguré par la douleur grâce aux soins des pompiers et leur gaz magique.
Je dois descendre du camion car je veux comprendre, il y a du monde autour de Marie. Je retourne la voir, je vois d autres visages connus, sans toujours y mettre un nom.
Direction les gendarmes, avec qui j essaie de comprendre ce qu il s est passé, et le chauffeur du camion, un turc qui est abasourdi aussi.
Aucun dialogue possible avec lui...il ne parle que turc.. J apprendrai plus tard que sa déposition chez les gendarmes a été sportive., mais qu il n'a pas bu, pas fumé, le disque est correct, c est un accident avec son " putain de camion"